Le zouk guadeloupéen au féminin - Zouk Machine

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Zouk Machine : les Zoukettes au fil du temps

Représentant le zouk guadeloupéen à travers le monde, le groupe Zouk Machine a été créé dans le courant de l’année 1986. Yves Honoré et Guy Houlier, ex-membres du groupe antillais « Expérience 7 », sont à l’origine de sa naissance. Au départ, ce groupe féminin de zouk intégrait trois chanteuses : Christiane Obydol, Joelle Ursull et Dominique Zorobabel. Après seulement deux années, Joëlle Ursull quitte Zouk Machine afin de se tourner vers une carrière solo. Elle est alors remplacée par Jane Fostin dès 1989.

Avec la venue de Jane Fostin, Zouk Machine brille sur la scène de la musique Zouk et étend sa célébrité jusque sur les continents européen et africain. Malheureusement, la formation connaît un nouvel éclatement en 1995, suite à des problèmes financiers internes. Jane Fostin sort du rang et se penche vers une carrière solo. En 1998, Dominique Zorobabel et Christine Obydol décident de maintenir en vie la célébrité déjà acquise des Zoukettes. À son tour, Dominique Zorobabel se retire en 2006, laissant seule Christiane Obydol. Loin de se décourager, cette dernière recrute deux choristes et finalise l’album « Koud’Soley » vers la mi-juin 2008, assurant ainsi la survie du groupe Zouk Machine.

Zouk Machine : la culture guadeloupéenne à travers ses chansons

Malgré les rebondissements ayant marqué l’histoire du groupe Zouk Machine au fil des années, cette formation a quand même réussi à étendre sa célébrité aux quatre coins du monde, notamment à la fin des années 1980. Depuis sa création à nos jours, la formation musicale a pu mettre sur le marché des albums à succès, allant de « Zouk Machine » en 1986 jusqu’à « Koud’Soley » en 2008. « Maldon », « Zouk Machine », « Sové Lanmou », le groupe féminin a enregistré de nombreux singles, encore aujourd’hui fredonnés par les jeunes générations.

Véritables promotions du Zouk guadeloupéen à l’état original, les shows de Zouk Machine sont toujours dynamiques et pleins de vie, à l’image du tempérament des Guadeloupéens. L’utilisation de la langue française, en complément de la langue créole, facilite la compréhension des messages culturels véhiculés à travers les chansons de Zouk Machine. Avec la chanson « Maldon », le groupe qualifiait le zouk guadeloupéen comme une musique dans la peau et une musique pour la danse. Entamée en 2009, la tournée française de Zouk Machine continue jusqu’à la fin du mois de septembre 2010.