Ernest Pépin, un grand homme et figure emblématique de la Guadeloupe

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Ernest Pépin, l’écrivain et le poète

Ernest Pépin est né en Guadeloupe le 25 septembre 1950. C’est à Bordeaux qu’il effectue ses études de Lettres avant de devenir professeur de français. En 1984, il publie son premier recueil de poésie « Au verso du silence », qui semble tout d’abord passer inaperçu. Ce qui ne l’empêcha pas de continuer à écrire malgré ses diverses obligations professionnelles. Depuis toujours, il s’inspire de sa Guadeloupe natale qu’il décrit à sa façon. Sa particularité réside dans le réalisme qui se transcrit dans ses écrits, un réalisme qui ne dore pas toujours sa région, mais qui, justement, est apprécié pour la véracité de ses dires.

En 1991, il sort deux nouveaux recueils de poésie, « Salve et Salive » et « Boucans de Mots libres ». Ce dernier lui a valu le Prix Casa de las Americas 1991. Son premier roman, « L’homme au bâton », connaît le même succès et obtient le Prix des Caraïbes en 1992. Romans, recueils de poèmes, nouvelles et même livres pour les jeunes, il multiplie ses publications depuis 1995. Prix RFO du Livre en 1996, Prix Arc-en-ciel et deuxième prix Casa de las Americas en 2000, il multiplie également les distinctions et est devenu une référence littéraire francophone.

Ernest pépin, l’homme d’influence

D’un autre côté, il a des obligations professionnelles qui lui tiennent à cœur. Ainsi, en 1985 et pendant dix ans, il sera chargé de mission au cabinet du Conseil Régional de la Guadeloupe, puis de 1996 à 2001, directeur adjoint du cabinet du président du Conseil Général de la Guadeloupe. Depuis 2001, il occupe le poste de directeur des Affaires Culturelles au Conseil Général de la Guadeloupe. Par ailleurs, il est consultant à l’UNESCO et critique littéraire, notamment lors de manifestations littéraires dans le monde entier.

Homme d’influence et homme de culture, c’est avec mérite qu’il obtient le grade de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres. Il est également Chevalier de l’Ordre National du Mérite. Plusieurs textes lui rendent aussi hommage, des articles dans World Literature Today en 1997, ou dans Le Figaro en 1999. Toujours en 1999, Tim Laenen écrit un mémoire de langues et littératures romanes intitulé « Éloge de la créolité dans la littérature antillaise : le cas d’Ernest Pépin ».