Saint John Perse : Le Guadeloupéen Prix Nobel de la littérature

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L’histoire de Saint John Perse

Saint John Perse, de son vrai nom Alexis Leger, a vu le jour le 31 mai 1887 à Point-à-Pitre où il passa son enfance. Adolescent, il fréquente un Lycée à Pau, puis fait des études de droit à Bordeaux ou il suit aussi des cours de médecine, de sciences et de lettres. Il obtient sa licence en droit en 1910.

Durant toute sa vie, Saint John Perse a tenu à bien séparer sa vie de diplomate avec celle d’écrivain. Dès 1914, il est affecté au ministère des Affaires étrangères, puis il sera nommé secrétaire de la délégation française de Pékin jusqu’en 1921. A partir 1922, il reviendra au ministère des Affaires étrangères où il fera carrière jusqu’en 1940. Il fera un remarquable parcours dans sa carrière diplomatique, où il aura été l’un des auteurs des Accords de Locarno, l’élaborateur du pacte de Briand-Kellog ou encore l’éditeur du Mémorandum pour l’Organisation d’un Régime d’union Fédéral. Bien qu’il ait déjà écrit un recueil appelé Anabase en 1925, il n’a pas voulu éditer ses œuvres aussi longtemps qu’il était diplomate.

Les œuvres de Saint John Perse

Les œuvres de Saint John Perse se présentent sous forme de poèmes, de recueils, de correspondances et de livres biographiques. Ses premières œuvres étaient les poèmes Images à Crusoé et Éloges. En 1911, il fait paraître un recueil nommé Éloges sous le nom de Saint-Leger Leger. Ce n’est qu’en 1925 qu’il prend le nom de Saint John Leger pour faire paraître son recueil titré Anabase.

Après cela, de nombreuses œuvres de Saint John Perse ont été éditées, mais la plus connue est sûrement Les Oeuvres Complètes, parue en 1972. Cette œuvre est à la fois le dernier et le plus important que l’écrivain ait écrit, car il y a passé les dix dernières années de sa vie. Il est mort en 1975. Le thème du livre tourne autour d’un personnage diplomate et écrivain. L’auteur y intègre certains de ses poèmes en y apportant des retouches, mais aussi plusieurs de ses correspondances. En 1960, Saint John Perse se voit décerner le Prix Nobel de littérature pour l’ensemble de son œuvre.