Le charme guadeloupéen à travers le zouk

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Les débuts du zouk

Considéré comme les précurseurs du zouk, le groupe Kassav’ a créé le genre musical dans les années 70 en s’inspirant du beguin et de la cadence-lypso. Leur album « Love and Ka dance » marque alors le début d’un style qui évoluera et se métamorphosera au fil des générations, et se créera des variantes fusionnées avec d’autres genres musicaux, modernes et internationaux. On retrouve alors aujourd’hui plusieurs variantes du zouk, tels que le Ragga-Zouk, la Soul-Zouk, le Zouk-R’n’B, le Zouk-Rap ou le Zouk-électro, dernière génération créée en 2010.

C’est dans les années 80 que le zouk se popularise vraiment aux Antilles, et s’exporte rapidement dans la métropole française. Le mémorable titre « Kolé Séré » de Philippe Lavil et Jocelyne Béroard, disque d’or en France, et « Maldon » de Zouk Machine furent des tubes qui ont poussé le public à s’intéresser au zouk. Les singles obtiennent alors les prestigieux disques d’or et de platine.

Le zouk par les artistes guadeloupéens

Parmi les grands noms du zouk guadeloupéen, on retrouve évidemment Kassav’, mais aussi Francky Vincent, qui s’est démarqué notamment par ses textes très érotiques, et l’ajout d’une sensualité évidente dans le style musical. Sa musique intègre très vite la culture antillaise, et est appréciée par les touristes en raison des textes percutants et sans tabou.

De la Guadeloupe, il y a également Jocelyne Labille et Tanya Saint-Val, qui se sont plutôt tournées vers le zouk love, une variante plus langoureuse et plus lente. Vers la fin des années 90, les voix féminines de ces artistes accentuent une ambiance chaleureuse qui rappelle la douceur des îles antillaises. Leur carrière est rapidement lancée, entraînant plusieurs partenariats et duos avec des chanteurs confirmés. Il y a également Slaï, qui s’est fait connaître par le titre « Flamme », et par la suite, plusieurs albums, dont « Florilèges » qui lui a valu le double disque d’or.