Les petits métiers en Guadeloupe

Accueil > Culture et traditions en Guadeloupe

L’ébénisterie de la Pointe Noire.

Il ya encore trente ans, une bonne partie de la population de Pointe Noire travaillait au sciage des bois. Malgré le modernisme qui a commencé à gagner du terrain ces derniers temps, le style traditionnel persiste et les deux tendances cohabitent. La Maison du bois Du Côte- Sous-le-Vent, initiée en 1981 par l’Office National de Forêt était justement conçue pour valoriser le bois et pérenniser les savoir-faire traditionnels des artisans du bois aux Antilles. Elle laisse aux visiteurs une opportunité pour admirer les objets en bois inhérents à la vie quotidienne des habitants ; tels les outils d’ébénisterie ,les ustensiles ménagers ou les jouets d’enfants. La Commune de Pointe Noire reste le fief des artisans ébénistes jusqu’à ce jour.

Les petits métiers informels

A l’instar de bon nombre de pays sous-développés, la Guadeloupe n’est pas épargnée par la prolifération des petits métiers se rapportant sur le quotidien des habitants. Tôt le matin, la ville est animée par des marchands ambulants qui sillonnent les rues.

En effet, marchands de sorbets, vendeurs des pâtes chauds appelés « bokits », crieurs des journaux, vendeurs de charbon de bois animent la ville et sont omniprésents. Par ailleurs, les trottoirs de centre-ville sont envahis par des réparateurs de tout genre ou par de petits commerçants. Presque tous, ils font vivre de petits métiers traditionnels.

Le secteur du transport obéit également aux mêmes règles caractérisées par des irrégularités. Aussi, malgré la présence du syndicat de transport, légalement institué, comme le SETMA ou le TUP, il existe des chauffeurs non déclarés, communément appelés « les clandestins » qui vous proposent leur service parallèlement aux taxis patentés.

Tous ces petits métiers forment le « secteur informel », difficilement contrôlable, au grand dam des « réguliers »qui s’acquittent régulièrement de leurs taxes professionnelles. Et l’Etat ne peut qu’accorder une tolérance complice à l’égard de cette économie parallèle qui joue encore de rôle prépondérante pour l’équilibre socio-économique du pays.